La fondation PALM

Historique

Née d’une réflexion de Pierre Maudet mûrie pendant sa campagne à l'élection complémentaire au Conseil d’Etat de 2021, la fondation Penser avec les mains - pour un renouveau démocratique, dite fondation PALM, a pour vocation d’aimanter les énergies issues du monde économique et de la société civile, autour de projets concrets pour Genève.

Pierre Maudet a sondé les personnes rencontrées dans le cadre de la permanence mise en place pendant la campagne ainsi que son réseau économique. Il est apparu qu’une forte attente se dégageait pour une réflexion connectée à une action politique permettant de rassembler au-delà des clivages partisans classiques et des classes sociales.

Cette fondation, pensée comme un think and do tank vise à faire éclore des projets d'utilité publique.

Buts

La Fondation PALM poursuit les buts suivants : promouvoir au plan régional une réflexion politique libre, sans préalable ni exclusive, orientée sur la défense des libertés, sur le développement de la justice sociale et la recherche de solutions consensuelles afin d’encourager la mise en œuvre d’idées d’utilité publique ;  construire des passerelles intellectuelles ouvertes sur le dialogue et la coopération ; favoriser la concrétisation de projets dans les domaines écologique, social, culturel, scientifique ou éducatif, résultant des réflexions initiées en son sein ou développées en parallèle, dans le monde économique ou le monde associatif.

Constats

La pandémie que traverse la planète agit comme un révélateur et un accélérateur de tendances profondes et de crises successives qui ne sont pas près de s’arrêter ni de s’inverser. Ces tendances et crises ont pour caractéristiques l’atomisation de la société, la perte de maîtrise sur les circonstances, l’absence de récit et de vision collective, autant de germes propices au désespoir.

Elles s’expriment sur le plan national et local par le refus de négocier le partenariat avec l’Union européenne, par le blocage sur la réforme des assurances sociales ou encore par l’absence d’un plan de relance économique concret. Dans ce contexte, les relais institutionnels ou partisans classiques apparaissent comme inertes, clivés, dépassés, notamment sur la façon d’inclure les jeunes et de représenter toutes les catégories de la population.

L’information est bousculée par l’accélération numérique, tant du côté des médias, dont le modèle traditionnel est remis en question, que des réseaux sociaux qui ne permettent aucun cadre structurant dans une démocratie de réactions.

Solutions

En contrepoint, les antidotes ont pour nom : démocratie, transparence, traçabilité, lien social, soutien à l’entrepreneuriat, employabilité. Mais pour fonctionner, ils doivent être chargés de sens et soutenir une vision. La prémisse consiste donc à partir du terrain, de l’humain, soit des personnes qui individuellement et collectivement composent la société. Il s’agit de relier, par les idées plus que par les intérêts, la communauté locale pour inscrire la réflexion dans une perspective d’action et une exigence de concrétisation. L’enjeu le plus actuel est de retrouver le sens du bien commun en rendant effectif une nouvelle participation à l’élaboration des politiques publiques, en réinventant les pratiques démocratiques et en renforçant leur légitimité.

Enjeux

  • Donner l’envie aux citoyens et citoyennes de s’engager politiquement sans être contraints par les structures traditionnelles.
  • Réinventer les pratiques démocratiques en renforçant leur légitimité.
  • Inscrire l’action politique dans une perspective de concrétisation.
  • Proposer un nouveau contrat social, basé sur une approche terrain « bottum-up ».
  • Rendre opérante une nouvelle participation à l’élaboration des politiques publiques.